Ce week end mon papa m’a proposé quelques figues de barbarie fraîchement cueillies .
Au dépend de ses petites mains couvertes de minuscules épines il m’avait récolté une bonne dizaine de ce fruit délicieux . La figue de barbarie il faut la mériter , accrochée aux raquettes couvertes d’épines des cactus elle vous n’argue , même équipé de bons gants bien épais, les fines aiguilles traîtresses disposées sur la surface de la peau de ce fruit pourront se frayer un chemin jusqu’a vos mains . Un conseille gardez une bonne pince à épiler à disposition .
Personnellement j’aime déguster les figues de barbarie bien fraîches après qu’elles aient passé quelques heures au frigo , je les mange telle quelle et c’est un régal . Aussi je voulais les cuisiner en les « transformant » le moins possible , je désirais conserver ce fruit et son gout tellement atypique . J’ai alors pensé à associer la figue à la panna cotta , c’est un dessert qui se déguste également bien froid et la base de la panna cotta étant assez neutre permet d’accueillir la saveur de la figue sans masquer son gout .
Pour cette recette j’ai présenté la figue de barbarie de deux manières , une partie a été préparé en coulis épais et l’autre partie je ne l’ai pas cuisiné , je me suis contentée de tailler le fruit en petits dés . Si ce dessert vous tente voici la recette pour deux personnes .
Ingrédients :
_ pour la panna cotta
300 g de crème liquide entière à 30 %
1 gousse de vanille
40 g de sucre
1.5 feuilles de gélatine
_ pour le coulis de figues de barbarie
4 figues de barbaries ( soit environs 220 g)
30 g de sucre
_ pour la garniture
2 figues de barbarie taillées en petits des
Préparation :
_ pour la panna cotta
Coupez la gousse de vanille dans le sens de la longueur, grattez les graines à l’aide d’un couteau et les mélanger à la crème fraiche, ajouter y également le sucre et la gousse égrainée et porter le tout à ébullition .
Pendant ce temps mettre les feuilles de gélatines à tremper dans l’eau froide.
Dés que votre crème commence à bouillir stoppez le feu et laissez la redescendre en température, enlevez la gousse de vanille.
Votre crème doit être encore suffisamment chaude (mais pas bouillante ) au moment ou vous y ajouterez la gélatine égouttée afin que celle-ci puisse ci dissoudre . Mélangez, et verser la préparation dans vos ramequins ou verrines.
Réservez les Panna cotta au frigo au moins 5h .
_ pour le coulis
Mixez vos figues et récupérez le jus obtenu en prenant soins de filtrer le reste de fibre et surtout les nombreux pépins à l’aide d’un chinois . Mettez ensuite ce jus ainsi que le sucre à cuire ensemble dans une casserole pendant environs 10 min , il faut que le mélange épaississe afin d’arriver à une consistance entre un coulis et une confiture . réservez au frigo .
_ pour le dressage
Au moment de servir répartissez vos dés de fruits sur la panna cotte et ajoutez y un peu de coulis . Ce dessert est très frais , sucré juste ce qu’il faut , le gout de la figue est bien présent , personnellement j’ai adoré et vous ? 🙂
9 Comments
Des figues de barbarie, j’en ai mangé une fois, mais je n’en ai pas un souvenir mémorable! Peut-être que cuisinées comme ça, ça me plairait!
Mmmmiam! J’en ai l’eau à la bouche!
😉
La figue de barbarie est le fruit préféré de ma maman ! Je lui préparerai certainement ce dessert un de ces jours. Bisous
ah si ta maman aime la figue de barbarie alors ce dessert lui plaira certainement car la saveur du fruit est vraiment préservée 🙂
D’après le commentaire de ton papa, la figue de barbarie n’a pas l’air commode ! Je n’en ai jamais mangé et je vois à peine à quoi ça ressemble ! 🙂 Je file me renseigner sur Mr G…;) Bises Manue
tu n’en as jamais mangé ? alors le jour ou tu pourras en goûter dis moi ce que tu en pense 😉 c’est un fruit particulier il y a beaucoup de pepins , mais moi j’en suis fan , une bonne figue de barbarie bien fraîche ça se mange tout seul 🙂
Ton papa ne regrette pas, à double titre, d’avoir couvert ses doigts de ces vicieuses minuscules épines.
d’une part pour avoir été chouchouté par sa délicate et attentionnée petite infirmière, d’autre part pour t’avoir permis d’exprimer une fois de plus tes talents de pâtissière.
Pour info il reste quelques fruits difficilement accessibles. Si tu es prête à ressortir la pince à épiler, je pourrais peut être m’y risquer.
merci pour ce petit commentaire très touchant mon papa , prépare les gants , je dégaine la pince à épiler 😉